Cet article est une compilation de résultats obtenus à l’aide d’une expérimentation simple qui cherche à déterminer précisément une pente idéale. Nous vous invitons donc à lire les articles précédent pour que cet article ne vous paraisse pas abstrait.
A l’aide d’un outil simple de mesure, nous avons mesuré l’angle de quelques pentes (voies ou relief) par rapport à l’horizontale. A chaque pente, nous avons relevé un ressenti. Tant visuel que par expérience, c’est-à-dire quelle impression donne la pente: est-elle imposante, surmontable, compose-t-elle une barrière ou est-elle à peine perceptible/ visible? A cela nous avons scruté les éléments périphériques à ces sols qui facilitent l’accès et la montée/ descente. Ils nous a semblé évident que la présence de telles aides auxiliaires soit signe d’une accessibilité réduite, au moins pour une partie de la population. Du « tableau » ci-dessous, nous avons compilé les mesures enregistrées par ordre de croissance. L’objectif est de tester différentes inclinaisons pour notre structure comme nous ne l’avons pas construite. Une fenêtre apparaît, la limite maximale est à 9.5° tandis qu’une pente minimale n’est pas prescrite. En effet c’est avant tout la topographie du lieu qui déterminera la pente minimale, en l’occurence de 4° en moyenne. En outre, nous avons aussi testé une inclinaison extrême de 36° plus par curiosité.
PENTE PAR RAPPORT A L’HORIZONTALE EN DEGRÉS.
PRESENCE D’ESCALIERS OU AIDES À LA MONTÉ.
RESSENTI (DÉMARCHE, DISSUASION, DIFFICULTÉS À MONTER.
IMAGES SUR PLACE
MAQUETTE
1°
Non
Pente à peine perceptible en montée, mais visible de loin.


3°
Oui, pente limite à 3° pour les personnes à mobilité réduite sans aide)
Escaliers et rampes sur une même pente, les escaliers sont désagréables à monter comme à descendre.


4°
Non


6°
Non
Pente visible sur place et facile à gravir.


9.5°
Non
Pente moyennement attrayante, paraît plus pentue que ce qu’elle ne l’est.


12°
Oui
Pente peu attrayante, paraît raide, est la limite à laquelle on change de démarche, c’est-à-dire que l’on ne pose plus le talon en premier mais la pointe du pied.


13°
Oui
On doit se hisser vers le haut pour grimper efficacement, la sensation est similaire à celle de 12°.

13.5°
Oui
Un chemin est tout de même formé par un passage récurrent, les personnes les plus mobiles n’ont pas de problèmes à gravir.

36°
Oui, escaliers modifient la topographie de la pente pour être moins raides.
Grand saut par rapport au reste, simple test d’une situation extrême. Sensation de faire du surplace. Il faut avoir une bonne prise d’appuis pour pouvoir grimper et ne pas tomber en arrière

En plus d’avoir une certaine pente, notre plan a aussi une situation et une fonction ambiguë, d’un côté il forme un volume barrière qui empêche un accès au mur et qui contre donc les Spolia humaines, mais d’un autre, il doit aussi inviter à monter dessus. C’est donc un savant mélange qui doit être effectué pour que l’ensemble fonctionne.
